
ARMELLE CHESNEL
Question de point de vue...
Paysages intimes et portraits méditatifs
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16 octobre - 3 janvier
Hôtel de ville d’Allonnes​
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16 octobre - 14 novembre
Maison des Arts Mélinée et Missak Manouchian
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VERNISSAGE
Jeudi 16 octobre à 18H30 - Hôtel de ville - Allonnes
L’exposition Question de point de vue…, Paysages intimes et portraits méditatifs d’Armelle Chesnel s’inscrit dans une démarche construite au fil des années au sein de l’Atelier public d’Arts plastiques d’Allonnes, qui vise notamment à mettre en lumière la création contemporaine avec des artistes et des expositions remarquables et des œuvres inédites.
Présente et engagée depuis longtemps dans ce lieu de création et de transmission, Armelle Chesnel offre aujourd’hui un regard personnel et profondément sensible sur le monde, à travers une œuvre qui interroge notre rapport à la lumière, à la mémoire et à l’intime.
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En choisissant d’exposer à la fois à l’Hôtel de ville et à la Maison des Arts Mélinée et Missak Manouchian, Armelle Chesnel invite le public à une traversée. Il ne s’agit pas d’une simple déclinaison : ce sont deux séries distinctes qui s’y dévoilent, complémentaires, révélant différentes facettes de son univers. Voir les deux expositions, c’est découvrir deux chapitres d’une même histoire.
Enfin, cette présentation publique revêt un caractère tout particulier : peu de personnes ont jusqu’ici eu la chance de contempler ces oeuvres.
Leur découverte aujourd’hui constitue une véritable rencontre, rare et précieuse, qui ouvre sur une grande Liberté pour le créateur dans l’art, liberté pour le spectateur, comme l’écrit Suzanne Jean qui signe les textes de cette page.
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Celui qui porte son regard
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Celui qui porte son regard sur les tout petits formats est d'emblée aspiré dans un foisonnement d'images mouvantes dont la puissance d’évocation est étonnante. Minuscule, chaque image évoque un monde qui suscite les interprétations les plus variées. Si bien que le spectateur devient, en quelque sorte, créateur de sa vision, laissant libre cours à son intériorité subjective.
Il ne s'agit pas de représentation de quelque chose, mais quelque chose est là, offert à la perception visuelle, ouvrant les voies d'accès aux profondeurs du rêve. Comme le ferait une musique.
D'ailleurs, tout ici est rythme et vibration. Le geste de l'artiste elle-même est guidé par le son et le rythme impulsés par l'outil qui laissera la trace de son mouvement sur le papier, qu'il soit encré ou non, le geste qui s'apparente à un geste musical, provoquant une "impression réelle", une trace visuelle sur le support.
D'où surgissent des paysages, des mystérieuses forces humaines, des nymphéas jaillissant sur des tourbillons d'eau.
La main aveugle de l'artiste les fait apparaître comme d'anciens signes sur des palimpsestes, traces, empreintes laissées de manière aléatoire.
Et qui, étonnamment, donne lieu à des interprétations significatives auxquelles le spectateur se laisse librement entraîner.
La lecture des traces, définies comme "reste archaïque d'une connaissance sauvage", prend ici tout son sens.
La composition de l'ensemble de ces impromptus forme une unité semblable à une œuvre musicale, et chaque image peut être considérée comme un motif qui, modifié, répété ou séquencé, constitue un tout, telle une mélodie.
À moins que leur dimension et l'atmosphère évanescente qui se dégage de chaque image n'évoquent un recueil de haïkus…
L'œuvre de l'artiste se présente comme un hymne à la liberté. Liberté pour le créateur dans l’art, liberté pour le spectateur, spectateur et créateur affranchis de tout courant, de toute mode, ou vogue artistique.
Suzanne Jean
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Une confidence
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Nous accueillons les paysages et les portraits, œuvre d'Armelle, comme une confidence.
C'est la force de la poésie des peintures d'Armelle, de nous entraîner dans l'intimité de ses songes, de ses rêves, de ses méditations, et nous pousse à explorer les nôtres propres. La maîtrise de son art lui permet cette singulière sincérité et spontanéité.
Dans une atmosphère que l'on qualifie d'abord de légèreté, de fluidité, de lumière, de sérénité, de spiritualité.
Une explosion d'images qui évoquent les éléments, l'eau (lacs, rivières), la terre (berges, rives), l'air humide de brume) et la lumière.
La lumière avec ces soleils multiples ou ces ciels d'aurore, ou de crépuscule… Images qui invoquent la nature et les cités urbaines, les réminiscences artistiques ou des visages rêvés.
Sérénité souvent contrariée, lorsque surgissent les forts contrastes entre couleurs vives, lumineuses, et l'obscurité, entre les points de lumière et les clair-obscur, entre les cadres noirs sur fonds éclatants de couleurs.
C'est pourtant de ces fortes oppositions que naît l'harmonie qui émane des toiles exposées, comme une confiance dans le pouvoir de l'art qui unit passé et présent, rêve et réalité, clair et obscur.
Suzanne Jean
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Maison des Arts Mélinée et Missak Manouchian
18 rue Georges Bizet-72700 Allonnes​
Du lundi au jeudi de 9H à 12H et de 14h à 18h
Vendredi de 14h à 17h30
Hôtel de ville
Esplanade Nelson-Mandela, 72700 Allonnes​
Lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 18h
Vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Samedi de 9h à 12h



